Roots & Culture #4 Ijahman Levi & Culture

Le 30 avril 2025, La Carène accueille Roots & Culture #4, une soirée dédiée au reggae dans toute sa puissance.

Sur scène, Culture, avec Kenyatta Hill, poursuit l’héritage de Joseph Hill, mêlant reggae roots et influences dancehall pour des performances vibrantes et chargées d’émotion. Kenyatta incarne une nouvelle vision tout en restant fidèle à l’esprit conscient qui a fait la renommée de Culture. À ses côtés, IJahman Levi, figure incontournable du reggae jamaïcain, propose un univers spirituel et profond. Ses morceaux, nourris par des rêves et une foi inébranlable, résonnent comme des hymnes à Jah. Une rencontre musicale inédite, dans la plus pure tradition des vibrations reggae.

Culture ft. Kenyatta Hill

La carrière de Kenyatta Hill a commencé le jour où celle de son père s’est achevée. Joseph Hill, chan- teur et compositeur du légendaire trio vocal jamaïcain Culture, s’est effondré et est décédé lors d’une tournée européenne en 2006. À la grande surprise des promoteurs, des fans et des critiques, Kenyat- ta est monté sur scène et a donné des spectacles électrisants à plusieurs reprises - dix-neuf concerts en tout - jusqu’à la fin de la tournée. C’est du jamais vu, quel que soit le genre musical et à n’importe quelle époque. Kenyatta s’est tellement donné, comme son père l’avait fait pendant tant d’années, que les deux ont semblé ne faire qu’un, les voix et les vibrations étrangement similaires enflammant les critiques et donnant naissance à un nouveau mantra reggae : « magique, pas tragique ».

Au Ranny Williams Center de Kingston, en Jamaïque, lors du concert commémoratif pour son père, la prestation de Kenyatta avec Culture a été le point culminant d’une soirée étoilée et lui a valu le soutien enthousiaste du public reggae de Kingston, qui ne s’est pas fait prier pour l’écouter. Kenyatta a ensuite pris la tête de Culture pour une série de représentations aux États-Unis, aux Caraïbes, au Brésil, en Argentine et au Pérou, laissant à nouveau le public émerveillé et ravi.

Influencé par des éléments du dancehall, ancré dans la tradition roots et motivé pour poursuivre l’œuvre de son père, Kenyatta s’est mis à écrire - pour terminer les chansons que Joseph avait commen- cées et créer sa propre musique. Sur son premier single poignant, « Daddy » (Tafari Records), soutenu par un groupe de musiciens magistral comprenant Sly Dunbar et Dean Fraser, et produit par Lynford << Fatta » Marshall, il fait face à la douleur émotionnelle et à l’incertitude qu’il a ressenties après la perte de son père. Il a pleuré en écrivant, tout comme le public européen a pleuré en chantant. Pass the Torch, le CD complet décrit comme « < un objet de collection », est sorti en 2007 pour les fans de longue date de Culture et les critiques qui ont adopté le fils, nommé en l’honneur de Jomo Kenyatta, le premier Premier ministre du Kenya. Le premier CD de Kenyatta Hill, « très beau et de haut niveau », a incité un fan de longue date de Culture à proclamer : « < Culture is ALIVE » (la culture est vivante). En effet, Culture featuring Kenyatta Hill continue de partager la sagesse du reggae conscient de Joseph avec la vision musicale jeune et vivante de Kenyatta. La tournée de soutien à Pass the Torch et les nom- breuses participations à des festivals se sont poursuivies tout au long de l’année 2009, y compris, plus récemment, une tournée américaine très réussie avec Beres Hammond. On peut s’attendre à des tournées en solo avec un nouveau groupe en 2010, Kenyatta Hill élargissant ses horizons musicaux au-delà de ses formidables racines.

IJahman Levi

IJahman, appelé aussi IJahman Levi, est un chanteur, compositeur et producteur de reggae jamaïcain né en 1946 à Manchester, sous le nom de Trevor Sutherland. IJahman Levi a grandi à Trenchtown, quartier de Kingston, et se passionne dès son plus jeune âge pour la musique, ses premières influences étant Alton Ellis et Joe Higgs. Il rencontre alors Bob Marley qui, comme lui, commençait à chanter dans les rues de Kingston. Quelque temps après, il enregistre son premier single Red Eyes People pour Duke Reid et Treasure Isle sous le nom de Youth. Il part ensuite, avec ses parents, pour s’installer en Angleterre. Il y rencontre Rico Rodriguez et participe même à son célèbre morceau Africa. À cette époque, il avait pour influences Otis Redding et Sam Cooke Par la suite, Chris Blackwell, patron du label Island, lui propose d’enregistrer quatre morceaux pour lui. Malheureusement, peu après il fait deux ans de prison, et c’est à ce moment qu’il commence à s’intéresser à la Bible et prend le nom d’IJahman Levi. Quand il rentre en Jamaïque il enregistre son premier album Haile I hymn chez Mango, suivi de Are we a warrior. En 1985, il rencontre sa nouvelle compagne et enregistre un duo avec elle. C’est l’année suivante qu’il crée son propre label Jahmani et gère seul sa carrière. Une grande partie de ses morceaux sont inspirés de ses rêves qu’il considère comme étant les messages de Jah.

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Notes

[1Tarif réduit disponible uniquement sur place à La Carène (billetterie au 1er étage) ou par mail (billetterie@lacarene.fr) sur présentation d’un justificatif.