The Limiñanas + Howlin’ Jaws

électro rock psyché - FR

Pour tout savoir sur les conditions d’accueil et les consignes sanitaires, rendez-vous sur cette page

Voici le retour du couple Lionel et Marie Limiñana avec leur nouvel album « De Pelicula », fruit de leur collaboration discographique avec le pionner français de l’électro Laurent Garnier.

Ce projet au nom de Limiñanas/Garnier sera défendu en Live par The Limiñanas seuls... enfin pas tout à fait seuls ! Ils auront le grand plaisir de le présenter en exclusivité entourés de leurs fidèles compagnons de scène, véritable gang de sudistes et de despérados aguerris. The Limiñanas sur scène, ce n’est pas moins de 7 musiciens dévoués corps et âmes au rock le plus primal, mêlés aux vibrations et aux envolées psychédéliques les plus soniques !

1ère partie : HOWLIN’ JAWS

Avec à peine 26 ans de moyenne d’âge au compteur, Howlin’ Jaws sont devenus une légende urbaine – et bien au-delà du périph. Il faut les avoir vus sur scène : sexy comme Elvis en 55, avec les mélodies de la pop 60’s anglaise et l’énergie tranchante du garage-rock américain. La magie est enfin capturée par le trio dans un premier album très attendu, paru début novembre et qui tient toutes ses promesses.

"DE PELÍCULA", LIMIÑANAS / GARNIER
Sortie le 10 septembre 2021

C’est une amitié née d’une sonnerie de portable qui se matérialise aujourd’hui par un album commun. En 2017, au moment où Lionel et Marie Limiñana, le couple/duo qui forme The Limiñanas depuis 2009 et six albums, poussent la porte du Yeah festival où Laurent Garnier les a invités à se produire, une sonnerie de portable retenti. Laurent reconnaît le riff séminal de Louie Louie des Kingsmen. Le début d’une aventure entre les Perpignanais de toujours et le provençal d’adoption. Quatre ans plus tard, le duo garage-psychédélique et le DJ/producteur pionnier de la scène électronique française, signent De Pellicula, un disque en forme de ballade sauvage comme un film noir, né d’un désir commun de composer une musique qui raconte des histoires et bouleverse les vieux schémas dans une transe (super)sonique. Un fiévreux roadtrip à la poursuite de Juliette et Saul, voyous adolescents dans la tradition romantique d’A Bout de Souffle ou de Sailor et Lula, dans un sud de la France flirtant avec la frontière espagnole, écrasé par la chaleur et l’alcool de mauvaise qualité. Un concept album qui n’a pas peur de prendre des libertés avec son concept. Plutôt « un film à sketches à l’italienne » tel que le décrit Lionel Limiñana, où dans le plus grand bazar l’humour flirt en permanence avec la mélancolie. Bordels sordides, discothèques de troisième zone, caravane des années 60, dope, prédicateur sorti de la nuit du chasseur, Roger Harth et Donald Cardwell, distorsion et pédale de fuzz, Gilles Deleuze et le Professeur X, voilà l’univers et quelques-uns des personnages de ce disque en forme de comédie dramatique.

Au départ de De Pellicula, il y a une passion commune pour le groupe allemand Can, la transe, le psychédélisme, mais aussi la danse et toutes ces « musiques qui provoquent l’abandon » comme dit Laurent Garnier. En 2018, Laurent remixe Dimanche extrait de l’album Shadow People des Limiñanas. Ils parlent beaucoup, rigolent encore plus. En 2019, Lionel propose à Laurent de travailler sur ce qui va devenir Steeplechase, six minutes trente d’un vertigineux maelstrom de lave psychédélique qui est aujourd’hui un des sommets hypnotiques de De Pellicula. La direction est pointée et comme en toute chose malheur est bon, le confinement de mars 2020 va permettre à l’album de se matérialiser à distance, mais très rapidement, en quatre mois d’un intensif ping-pong créatif. Ce que Garnier résume en une phrase : « On s’est reniflé, on a beaucoup aimé ce qu’on a produit ensemble et cela s’est ensuite fait très vite et de manière simple et organique. »

Le résultat n’est ni un disque techno des Limiñanas ni un album rock de Laurent Garnier. « On a travaillé comme si on sculptait ensemble le même morceau de terre, raconte Lionel Limiñana. L’apport de Laurent dépasse de loin les rythmiques ou les boucles. Il a fait beaucoup plus qu’un travail de production, apportant des thèmes, des arrangements, une véritable écriture. Tout a été créé en commun. » Habitué des collaborations que cela soit avec Anton Newcombe du groupe américain The Brian Jonestown Massacre ou Emmanuelle Seigner pour l’aventure collective de L’épée en 2019, il a appris à laisser de la place à chacun. Il y a en revanche une règle que Laurent Garnier a imposée : « Je ne voulais pas de morceau avec un kick techno, je trouvais que cela ne collait pas à ce disque. Lionel en avait mis, je les ai virés. » De fait, il n’y a rien de droit dans De Pellicula, c’est un disque tout en oblique qui serpente et ondule en permanence. « Je voulais rester dans l’univers des Limiñanas, confirme Laurent Garnier, plutôt que de les amener vers la techno. Garder leur patte, mais avec des textures et des structures qui sont les miennes. »

Mais De Pellicula n’est pas écrit qu’à six mains. Bertrand Belin, qui collabore régulièrement avec les Limiñanas, a posé sa voix sur Au début, c’était le début dont il a aussi écrit le texte. Même chose pour Que Calor écrit et chanté par Eduardo Henriquez, l’âme des groupes de rock franco-chilien Panico et Nova Materia, tandis qu’Ivan Telefunken, le guitariste du Bel Canto Orchestra de Pascal Comelade a ajouté quelques guitares. Et pour ceux qui se poseraient la question, c’est bien la voix de Laurent Garnier qu’on entend dans Juliette dans la caravane ou dans Tu tournes en boucle au côté de celles de Lionel et Marie.

En Savoir +

Facebook The Limiñanas
Twitter The Limiñanas
Instagram The Limiñanas
Site web The Limiñanas