Le WEST CLUB est reporté à une date ultérieure, à suivre !
Nouveau rendez-vous régulier à La Carène, la soirée West Club est dédiée à la scène indé du Grand Ouest, riche et foisonnante, et en ébullition constante ! Le credo : des découvertes et des groupes en voie d’explosion !
Rhum for Pauline
Les Nantais de Rhum for Pauline reviennent sur scène et dans les bacs après 3 ans de break, une seconde naissance matérialisée par leur premier album Leaving Florida. Titre clin d’oeil à la musique de leurs 20 ans, dont le premier EP, Miami, illustrait leur amour de la musique californienne, Leaving Florida marque l’évolution du groupe, le passage d’une insouciance totale à une maturité en devenir, de l’adolescence à l’état de jeune adulte. Poétique et planant.
Créé en 2008 par quatre jeunes Nantais issus de la génération « peer-to-peer », s’inspirant autant d’obscures faces B soul des années 60 que du classicisme pop de Girls et Real Estate, Rhum For Pauline sort un premier EP, Miami, en 2010, sur le label FVTVR (Minitel Rose, College...). Le groupe enchaîne alors les concerts, ouvrant notamment pour les Bewitched Hands et les White Rabbits, et partageant l’affiche avec leurs amis de Von Pariahs et Concrete Knives. Leur second EP, Can Reach The Top, est enregistré au Garage Hermétique, studio mythique (The Libertines, Dominique A...), et mixé par Raphaël d’Hervez (Pegase & Minitel Rose) et David Darricarrère (Twice & Smooth). Sur ces deux EP s’exprime un son rock nourri de soul blanche, de rock 70’s et de post-punk rageur, des tubes de Beach Boys, XTC ou Fleetwood Mac saupoudrés de la sensualité psychédélique de Shuggie Otis ou de Galaxie 500. Pendant trois ans, le groupe suit Pegase comme backing band, et se concentre sur d’autres projets (LenParrot notamment, autre projet du chanteur Romain Lallement), une pause salutaire qui lui permet de se repenser profondément. L’arrivée d’Antonin Pierre à la guitare (ex de Pony Pony Run Run) et de Pierre Lucas au clavier insuffle une nouvelle dynamique au groupe, illustrée de belle manière par leur dernier opus.
My Name Is Nobody
Depuis 10 ans et 4 albums, My Name Is Nobody déclinait une folk poignante, tour à tour dépouillée, orchestrée ou sauvage, où la voix et la guitare occupaient le devant de la scène. Sur Safe Travel, 5ème album (MyLittleCabRecords / Havalina), le groupe nantais prend un virage radical et s’affranchit d’un carcan devenu trop rigide, laissant la part belle aux ambiances vaporeuses. Pour l’accompagner dans cette mue, My Name Is Nobody a fait appel à de vieilles connaissances, les Chicagoans de Pillars and Tongues. Comme son nom l’indique, Safe Travel invite au voyage - des sentiments et de l’esprit. Dépaysement garanti !
C’est dans la métropole de l’Illinois, durant l’été 2013, au frais dans le sous-sol d’une maison des années 30, que l’album a été enregistré après avoir germé lors d’une virée initiatique autour du lac Michigan. Au détour de ces 5 titres, on croise une colombe, une chauve-souris, une fenêtre cassée... Et pas mal d’interrogations quant à la nature du genre humain et l’ambivalence des relations qui vont avec. Le chant autrefois flûté sort désormais des entrailles. La guitare baryton joue la carte du minimalisme, laissant les premiers rôles à un piano, un violon et des choeurs diaphanes.