Avec Pandaroo et Mohawk, ce déjeuner-concert nous amènera sur les terres d’une folk généreuse et voyageuse. Smooooth !
Pandaroo
Mutation animale, ou comment Mickaël Pochet alias Pandaroo est passé de l’oiseau au mammifère...
L’écart est grand entre l’univers post hardcore de Corbeaux dans lequel il occupait le poste de guitariste hurleur, sombre, noisy, tout en tension, et celui de Pandaroo, en solo, ou la guitare acoustique remplace l’électrique, et le chant en français les hurlements viscéraux en anglais. Dans un registre folk rock, Pandaroo nous raconte sa vision d’un monde qui part à la dérive, les amours perdus, les rencontres et les souvenirs de voyages à travers des mots que l’on sent soigneusement choisis et posés comme l’auraient fait Bashung ou Rodolphe Burger ; il s’en dégage un certain dépouillement, une austérité mais aussi une colère domptée, sous jacente, qui parfois refait surface à la manière d’Olivier Depardon et que l’on imagine aisément pouvoir s’adapter au 230V et à la formule groupe.
Mohawk
Avec l’autoroute comme foyer, dans toute l’Europe, Mohawk avait affûté son sens chaleureux du partage et de l’authenticité sur scène, avait affiné ses riffs, ses mélodies et ses semelles. Après une nouvelle période riche en création, il reprend les routes en solo pour présenter son nouveau répertoire : de nouveaux hymnes folk puisés dans la révolte du punk-rock, de nouveaux refrains à reprendre en choeur au nom d’un monde plus juste, qui verront le jour l’automne prochain sur un nouvel EP !
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